Le lien entre santé, beauté et propreté
La rue au Moyen Âge, lieu de passage et de stagnation, où passent marchands et animaux, voyageurs et paysans et où travaillent et vivent bourgeois et artisans. La ville, dans son tumulte, brasse une multitude d’odeurs, putrides comme magnifiques, salvatrices comme mortifères. Le noble s’élève en dessus de la fange grâce à ses cothurnes, là où le tanneur décharne ses peaux fraichement découpées, le bourgeois discutent politique là où les poissonniers évident leur prise de la nuit. Dans les monastères, les traités de santé arabes et grecs sont traduits, l’on en apprend toujours plus sur les fonctionnements du corps et comment se protéger les maladies.
S’il est un domaine qui subit de plein fouet les a priori que l’on a de nos jours sur le Moyen Âge, c’est bien celui de l’Hygiène. Monde de crasse et de maladie, l’on imagine une période sombre et sale où l’on ne se lave pas. Et pourtant, si les pratiques et les habitudes évoluent tout au long du Moyen Âge, l’on ne peut réduire cela à un état sauvage, sans souci et soin du corps.
La Compagnie des Tours vous propose de vous plonger dans l’histoire des villes et des campagnes où odeurs fétides et parfums se côtoient, de découvrir les liens entre santé, beauté et propreté à la fin du 15e siècle, en Europe.
Peut-être cherchez-vous à savoir si les villes sont sales ou ce qu’est une étuve; quels sont les produits de beauté usuels ; ce que sont un fusequoir, une furgette ou une escurette ; si les toilettes existent ou quelles sont les pratiques en matière d’hygiène corporelle mais aussi d’hygiène domestique et alimentaire.
De la chambre d’une princesse au saut du lit au quotidien d’un paysan suant sous le soleil en passant par un bourgeois aisé souhaitant se délasser, nous partagerons avec vous le résultat de nos recherches sur ce vaste et fascinant sujet qu’est l’hygiène au Moyen Âge.
