Pas de vie sans feu

Il craque et crépite, la salle est dans le silence. Lui seul répand ses bruits, sa lumière et sa chaleur dans la pièce froide. Certain·es cousent, d’autres lisent à voix basse, l’on termine la journée dans la chaleur et la tendresse d’un foyer sécurisant.

Qu’il réchauffe ou qu’il illumine, qu’il permette de manger ou de prier, le feu est une part essentielle de la vie au Moyen Âge. Ses pratiques ancestrales n’ont finalement que peu changé à travers les âges et nous rappellent à notre humilité naturelle : nous devons nous chauffer et nous nourrir pour survivre.

Le feu est au Moyen Âge une préoccupation de tous les jours : couper du bois, maintenir la braise, éviter de devoir l’allumer à nouveau…tout ce travail était dévolu traditionnellement aux femmes. Il fallait reconnaître les essences de bois, gérer les arrivées d’air, l’intensité du feu pour l’adapter aux besoins spontanés.

Le feu est aussi outil rituel, présent dans les églises comme dans les monastères. Lumière perpétuelle du cierge Pasquale, luminions des clercs qui, jours après jours copient les textes sacrés, la bougie, possède une puissance symbolique forte.

Mais le feu est aussi outil de guerre et de destruction, que seigneurs et chefs de guerre n’hésiteront pas à lancer sur leurs ennemis.

Dans cette mesnies, venez découvrir les pratiques et la culture du feu au Moyen Âge : comment allumait-on un feu ? Quelles sont les mesures de sécurités que l’on mettait en place ? Comment l’utilisait-on ? Ce sera aussi l’occasion d’essayer un briquet médiéval et de s’asseoir autour du feu pour raconter mythes et légendes sur le sujet.

En bref, le Feu des Tours, c’est :

  • La découverte d’un savoir-faire simple et pourtant passionnant

  • L’occasion d’apprendre et d’essayer une technique ancestrale

  • Un parcours dans les légendes et la mythologie du feu ainsi que des règles de sécurité